Retrouvez ici le podcast de l’émission du 13 avril 2022.
Intoxication par les antiparasitaires.
Chaque année, vous traitez vos chiens et chats avec des anti-parasitaires pour éviter les infestations par les puces, les tiques, et tout ce qui peut grimper sur l’animal. Bien que la plupart de ce produits soient sûrs, il peut y avoir des intoxications.
Les anti-parasitaires ont bien évolué depuis 20 ans et on voit de moins en moins la fameuse famille des perméthrines qui faisait des ravages chez le chat. C’était les premiers anti-parasitaires qu’on trouvait notamment en bombes aérosol à pulvériser. Aujourd’hui, les molécules sont mieux tolérées. Quand il y a intoxication, c’est souvent par mauvais emploi du produit.
Comme une erreur de poids ?
Oui par exemple. Un comprimé anti-puces pour un chien de 40 kg donné à un Yorkshire. Ou alors un chat qui avale le contenu de la pipette au lieu que ça lui soit posé sur le dos. On a aussi l’animal qui « machouille » son collier anti-parasitaire.
Quels sont les signes d’intoxication par les antiparasitaires ?
Chez le chat qui avale le contenu de la pipette, c’est une salivation intense. En cas de surdosage, on a des symptômes digestifs type diarrhée, vomissements. Dans certains cas, on peut aussi avoir des signes neurologiques avec des pertes d’équilibre. Selon la quantité ingérée, selon le type de molécule et selon le poids et l’état de l’animal, certaines intoxications peuvent aller jusqu’à l’hospitalisation en soins intensifs.
Que faut-il faire ?
Déjà ne pas paniquer. Sauf si vous avez vu l’animal prendre le comprimé ou le collier il y a moins de 3 heures, votre vétérinaire pourra faire vomir l’animal. Mais bien souvent, on se rend compte de l’intoxication alors que le produit a quitté l’estomac depuis bien longtemps.
Appelez votre vétérinaire traitant et indiquez lui bien le nom exact du produit et la quantité qui a été ingérée. Il saura vous dire quels sont les dangers et quelle est la conduite à tenir
Crédit photo:Par Evanherk.
